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Catherine de Lallier, épouse de Louis
Varlet de Gibercourt, mayeur de la ville de Saint-Quentin, joue un rôle
de haute bienfaisance pendant les sanglants événements qui se
déroulent en août 1557. Par ses soins, les soldats morts à la
bataille de Saint-Laurent sont ensevelis en un champ qu'elle fait bénir
et qu'elle donne à l'église de Gibercourt. Elle fait élever, au milieu de ce cimetière, un calvaire (qui a été détruit au moment de la Révolution). |
Le nom du lieudit a seul conservé le souvenir de ce monument ; il s'appelle Vieux Moustier (Moustier, monastère) ou Cimetière le Piteux ; il est situé sur le terroir de Gibercourt. Elle fonde, en la ville de Saint-Quentin, et selon le désir exprimé par son mari avant sa mort, un béguinage pour trois filles ou veuves, âgées de trente ans et plus. Ce béguinage resta petite rue Sainte-Marguerite (aujourd'hui rue du Petit-Origny) jusqu'en 1849 puis fut transféré dans l'impasse du Moulin et prit le nom de Béguinage Sainte-Marguerite. De son mariage avec Louis Varlet de Gibercourt, Catherine de Lallier a deux enfants : 1° Jean Varlet, seigneur de Gibercourt, maître des Comptes,
époux de Anne Gauchery ; 2° Marie Varlet, épouse de Jean Le Fèvre de Caumartin,
général des finances en Picardie. La famille de Lallier, originaire de la ville de Saint-Quentin, possède la seigneurie de Fayet dès le milieu du XVIe siècle jusqu'à la Révolution. C'est Jean de Lallier, seigneur de Remaucourt, qui en fait l'acquisition.
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