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La grande histoire de San
Lorenzo de El Escorial débute en 1557, lorsque le Roi Philippe II
décide de construire, au beau milieu de la Sierra de Guadarrama, un
monastère destiné à commémorer la victoire remportée sur le Roi de
France, à la bataille de Saint-Quentin, le jour de la Saint Laurent. |
Les plus grands
représentants de l'humanisme de la renaissance vont y travailler. Le
résultat est un immense quadrilatère de granite et d'ardoise, en forme
de gril, en mémoire du supplice du Saint, abritant dix-sept patios et
quinze cloîtres. La façade principale est ornée d'un superbe corps de
colonnes, d'une statue de Saint Laurent et du blason impérial.
L'entrée donne accès à la cour des rois, avec pour toile de fond la
façade de la basilique. La bibliothèque, de style Renaissance, dont
l'exemple le plus remarquable est la voûte peinte par Pellegrino
Tibaldi, abrite en outre une incroyable collection d'archives, incluant
des manuscrits arabes et hébreux, ainsi que la bibliothèque
personnelle de Philippe II. Le Monastère est un authentique symbole de la puissance de l'empire espagnol du XVIe siècle. La partie centrale contient l'église, qui compte quarante-trois autels, possédant tous un retable peint. Les plafonds sont ornés de fresques de Luca Giordano et de chaque côté de l'autel principal, se trouvent les statues de Charles 1er et de Philippe II, oeuvres de Pompeo Leoni. Aujourd'hui, en raison de son irremplaçable emplacement géographique et de ses températures clémentes en été, San Lorenzo de El Escorial, monument vivant, est un centre touristique de toute première importance.
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Le siège et la bataille de 1557
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